Plusieurs millions de personnes sont actuellement enfermées par les autorités chinoises à cause de leur religion.
Un chiffre qui fait froid dans le dos. Selon un rapport établi par plus de 180 ONG, 20% des vêtements en coton vendus dans le monde proviennent de camps de travail Ouïghour. Depuis plusieurs mois, le traitement infligé à cette minorité musulmane par les autorités chinoises est mis en lumière par de nombreuses associations. La province du Xinjiang, la région natale du peuple Ouïghour, accueille notamment des camps de rééducation et de travail forcé, dans lesquels seraient enfermés plusieurs millions d’individus. Persécuté par le pouvoir central du fait de leur religion, les Ouïghours subiraient des traitement inhumains de la part des autorités chinoises. C’est en tout cas ce que dénoncent de nombreuses ONG, qui reprochent par ailleurs aux gouvernement des grandes puissances mondiales de rester silencieux face au drame qui est en train de se jouer.
Et si le gouvernement brille de par leur manque de réaction face à la toute puissance chinoise, l’industrie de la mode se retrouve également dans le collimateur des défenseurs des droits de l’homme. Selon une enquête relayée par Novethic, une pièce en coton sur 5 serait donc produite dans la province du Xinjiang, au sein d’un camp de travail Ouïghour. Sur le banc des accusés, on retrouve quelques unes des plus grandes enseignes textile : H&M, Zara, Nike, adidas, Lacosta, Puma, Gap, Tommy Hilfiger… Certaines de ses marques ont annoncé avoir lancé des enquêtes internes, comme le groupe Inditex (notamment propriétaire de Zara), tandis que des labels comme adidas et H&M ont clairement annoncé rompre les liens avec leurs centres de productions situés dans la province du Xinjiang. Plus que jamais, le changement s’impose.
AGENCE LÉNAM STYLIST
Maîtrise du style